Hommage à toutes les femmes: merci maman

24 octobre 2013

Hommage à toutes les femmes: merci maman

femme et enfantNous  ne s’aurons  jamais assez dire merci ; tant que nous ne savons pas ce que nos mères ont endurés pour nous. Neuf mois de grossesse, une période difficile et risquée; la délivrance qui nous mette dans une situation de vie et de mort. Le manque de sommeil, la fatigue et j’en passe. Depuis que  j’ai connu l’accouchement et ses péripéties ; ma mère est une Déesse pour moi.
Hommes, respectez vos femmes :
Au Sénégal, beaucoup de femmes connaissent des violences conjugales. Battues, abandonnées, insultées, méprisées, tuées, stigmatisées ; voila les maux dont souffrent nos femmes. Je me pose souvent la question de savoir quand un homme bat son épouse,  si ce dernier a une mère ? Je me pose beaucoup de questions sur ces hommes violents. Pourquoi bâtez- vous vos épouses ? Une question adressée aux hommes, je vous laisse répondre.
Mon expérience en salle d’accouchement :
Nonobstant ma bonne  documentation sur l’accouchement normal et sur la césarienne ; tant que le jour –J n’est pas arrivé, tout est mystère surtout quand on est une primipare. Lorsque je me suis rendue à la clinique que  pour faire  un monitoring du fœtus, l’obstétricien a interprété les résultats de l’échographie, et  me demanda d’aller récupérer  mes affaires parce que l’accouchement était imminent. J’avais les yeux grands ouverts à l’entente de cette nouvelle. La peur, l’angoisse  et le mystère de  l’accouchement  tous ces mots me perturbaient  .Sur ces mots, je me rendis chez ma sœur située à quelques pattée de maisons  pour préparer mes affaires et celles du futur bébé. J’ai pris mon temps pour me doucher avant que ma sœur ne m’accompagne à la clinique. Une fois sur les lieux, j’ai été perfusée à plusieurs reprises avant d’entrer en salle d’accouchement. Trois hommes vêtus de blouses bleues, de tuc blanc, et  de chaussette blanche m’accueillent en se présentant : l’anesthésiste docteur Cissé  commence à causer avec moi. Il me parle de journalisme, de mondoblog car il suit l’atelier des médias sur RFI, les deux autres  me parlent  de diarrhée, histoire de détendre l’atmosphère. Une fois cette ambiance installée, les choses sérieuses commencent. En pleine discussion  avec Docteur Cissé qui me parlait  de la formation des blogueurs tenue à Dakar  et de l’importance de ce  nouveau média ; l’obstétricien Docteur Alipio me faisait rire en imaginant une diarrhée en pleine opération. Je ne sentais même pas qu’ils étaient entrain de m’opérer tellement que l’ambiance était bonne. En pleine conversation, j’entendis un cri ; étonnée je leur demandais : que se passe t-il ? Alipio qui dit : il fait 18h55, enfant de sexe féminin .En ce moment, j’étais comblée tellement comblée  que je ne cessais de rire et  de dire : ALLELUIA !!!!!!!

Donner la vie engendre beaucoup de mystère, mais ce mystère disparait  une fois que l’on tient son enfant dans ses bras. Une pensée spéciale aux femmes Africaines mariées depuis plusieurs années et qui souffrent de l’absence d’enfants dans leurs couples.

LUCILE  AICHATOU N’DIAYE

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Commentaires

A.B. Ladji Coulibaly
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Ha la Maman hein...Beau recit d'une expérience unique.

josianekouagheu
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Oh Lucille j'adore ce texte. Je n'ai pas encore eu la chance de connaître les joies de la maternité mais tu sais, j'ai une idée de ce qu'on endure et en lisant ton texte, je comprends mieux. Je comprends plus et merci Lucille pour ce texte. C'est un hommage a nos mamans, ma mi, tantis, et toutes les femmes. J'aimerai que ts les hommes lisent ce billet si vrai, si riche, si réel, si formidable...Lorsque la petite Francesca grandira, je le lui montrera. Beau billet. Peace a ma filleule. Elle a la chance d'avoir une maman formidable

nathyk
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Merci pour ce partage d'expérience émouvant. Les hommes ont la mémoire très courte :p

dakarinfos
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Maths ils font semblant d'oublier ,,,