Hommage à toutes les femmes: merci maman
Nous ne s’aurons jamais assez dire merci ; tant que nous ne savons pas ce que nos mères ont endurés pour nous. Neuf mois de grossesse, une période difficile et risquée; la délivrance qui nous mette dans une situation de vie et de mort. Le manque de sommeil, la fatigue et j’en passe. Depuis que j’ai connu l’accouchement et ses péripéties ; ma mère est une Déesse pour moi.
Hommes, respectez vos femmes :
Au Sénégal, beaucoup de femmes connaissent des violences conjugales. Battues, abandonnées, insultées, méprisées, tuées, stigmatisées ; voila les maux dont souffrent nos femmes. Je me pose souvent la question de savoir quand un homme bat son épouse, si ce dernier a une mère ? Je me pose beaucoup de questions sur ces hommes violents. Pourquoi bâtez- vous vos épouses ? Une question adressée aux hommes, je vous laisse répondre.
Mon expérience en salle d’accouchement :
Nonobstant ma bonne documentation sur l’accouchement normal et sur la césarienne ; tant que le jour –J n’est pas arrivé, tout est mystère surtout quand on est une primipare. Lorsque je me suis rendue à la clinique que pour faire un monitoring du fœtus, l’obstétricien a interprété les résultats de l’échographie, et me demanda d’aller récupérer mes affaires parce que l’accouchement était imminent. J’avais les yeux grands ouverts à l’entente de cette nouvelle. La peur, l’angoisse et le mystère de l’accouchement tous ces mots me perturbaient .Sur ces mots, je me rendis chez ma sœur située à quelques pattée de maisons pour préparer mes affaires et celles du futur bébé. J’ai pris mon temps pour me doucher avant que ma sœur ne m’accompagne à la clinique. Une fois sur les lieux, j’ai été perfusée à plusieurs reprises avant d’entrer en salle d’accouchement. Trois hommes vêtus de blouses bleues, de tuc blanc, et de chaussette blanche m’accueillent en se présentant : l’anesthésiste docteur Cissé commence à causer avec moi. Il me parle de journalisme, de mondoblog car il suit l’atelier des médias sur RFI, les deux autres me parlent de diarrhée, histoire de détendre l’atmosphère. Une fois cette ambiance installée, les choses sérieuses commencent. En pleine discussion avec Docteur Cissé qui me parlait de la formation des blogueurs tenue à Dakar et de l’importance de ce nouveau média ; l’obstétricien Docteur Alipio me faisait rire en imaginant une diarrhée en pleine opération. Je ne sentais même pas qu’ils étaient entrain de m’opérer tellement que l’ambiance était bonne. En pleine conversation, j’entendis un cri ; étonnée je leur demandais : que se passe t-il ? Alipio qui dit : il fait 18h55, enfant de sexe féminin .En ce moment, j’étais comblée tellement comblée que je ne cessais de rire et de dire : ALLELUIA !!!!!!!
Donner la vie engendre beaucoup de mystère, mais ce mystère disparait une fois que l’on tient son enfant dans ses bras. Une pensée spéciale aux femmes Africaines mariées depuis plusieurs années et qui souffrent de l’absence d’enfants dans leurs couples.
LUCILE AICHATOU N’DIAYE
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