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un an au pouvoir : un anniversaire dominé par la traque des biens mals acquis au Sénégal

Président Macky Sallle 25 mars 2012 restera une date importante dans l’histoire du Sénégal. Après plusieurs mois de  crise pré-électorale, Macky Sall est élu avec 65 % des voix. le président déchu l’appelle pour le féliciter. La démocratie triomphe. Aujourd’hui 25 mars 2013, cela fait donc un an, jour pour jour, que Macky est à la tête du gouvernement sénégalais. Un bilan plus ou moins satisfaisant mais surtout marqué par la traque des biens mal acquis.

 

Une présidence qui d’avis de certains citoyens est une présidence tâtonnante qui manque de repère. On ne peut pas développer un pays en un an, mais selon un adage sénégalais  «  c’est quand la cuisson bouille que l’on saura si le repas sera bon !!! »

 

Mais là, mon cher Président le bouillon ne sent rien pour le moment !!!!!!!!!


Et la fumée est ….. noire

Pas de fumée noire ce soirPlus d’un milliard de croyants ont les yeux tournés vers la Chapelle Sixtine. Suivant un rituel millénaire, 115 cardinaux vont élire le nouveau pape. Après la démission surprise de Benoît XVI, l’église catholique attend avec impatience que la fumée blanche s’élève de la cheminée vaticane. Mais avant cela il va falloir patienter. Si les commentateurs espèrent un nouveau pape avant la fin de la semaine, les favoris au poste suprême sont nombreux.


Réponse à Maître François Serres

Le procès de Hissène Habré : Quand le droit international est du côté des victimes.

Par Maître Jacqueline Moudeïna

L’inauguration en février d’un tribunal spécial au Sénégal marquera un tournant décisif dans  la longue campagne des victimes pour traduire en justice Hissène Habré, l’ancien dictateur tchadien. Ce procès, s’il est juste et efficace, constituera un précédent démontrant que les juridictions africaines peuvent rendre elles-mêmes justice pour les crimes commis en Afrique.

Avocate des victimes de Habré depuis 2000 et avec lesquelles je travaille quotidiennement depuis lors, je ne peux que me réjouir de la création des « Chambres africaines extraordinaires » qui viennent mettre fin à ce que l’archevêque Desmond Tutu avait appelé un « interminable feuilleton politico-judiciaire ». Etre victime est un état, un état dans lequel on se morfond sans pouvoir se relever tant qu’on n’a pas obtenu justice. La souffrance ne s’arrête jamais. On y perd sa dignité. La bataille juridique pour obtenir qu’une autorité se charge enfin de juger les crimes de leur ancien bourreau n’a été, pour elles, qu’un long et douloureux chemin de croix. Chaque rebondissement, chaque nouveau retard, chaque méprise, chaque farce politico-juridique diligentée par l’ancien gouvernement sénégalais n’a été que nouvelles blessures pour les victimes. Pendant 22 ans, plus de deux décennies après la chute du régime de Habré, le couteau n’a cessé d’être retourné dans leurs plaies.

L’avocat de Hissène Habré ose maintenant prétendre que cette procédure est téléguidée par l’actuel président tchadien, Idriss Déby Itno au prix de notre silence sur les exactions commises aujourd’hui au Tchad ou sur les crimes auxquels il aurait participé pendant le régime de Hissène Habré. Je suis la Présidente de l’Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’Homme (ATPDH) et je passe ma vie à dénoncer les violations de ces droits qui sont commis quotidiennement au Tchad, sous l’actuel régime. Je reçois régulièrement des menaces, je fais souvent l’objet d’intimidations. En 2001, j’ai été personnellement visée, en raison de mon engagement aux côtés des victimes de Habré. Lors d’une marche pacifique en faveur de la démocratie, un détachement de la police a tenté de m’assassiner avec une grenade. Son commandant n’était autre qu’un ancien tortionnaire de l’ère Habré, toujours en activité et contre lequel les victimes avaient lancé une procédure judiciaire auparavant. A ce jour, je souffre toujours dans ma chair des conséquences de cet attentat.

Nous n’avons pas l’intention de ménager Idriss Déby Itno. Il se trouve juste que les preuves montrent clairement que Hissène Habré est le principal responsable des crimes commis pendant sa présidence de 1982 à 1990. C’est Habré qui a créé et qui contrôlait directement la Direction de la Documentation et de la Sécurité (DDS). Cette police politique lui était « directement subordonnée » et constituait, selon un document de la DDS « l’œil et l’oreille du Président de la République ». C’est Habré lui-même qui nommait les directeurs de la DDS par simple décret. Ils provenaient d’ailleurs tous de la même ethnie que lui. Les archives de la DDS ne donnent pas seulement des preuves concernant 1208 décès, mais démontrent que Habré a reçu 1265 communications directes de sa police politique concernant l’état de 898 détenus. Les preuves sont sans appel : si Habré est politiquement responsable de très graves atrocités, il l’est aussi juridiquement. Et qu’on arrête de prétendre que les milliers de documents constituant les archives de la DDS ont été fabriqués exprès pour la cause. Allons, un peu de sérieux !

La défense de Hissène Habré accuse Idriss Déby Itno d’avoir commis des crimes durant le règne de l’ancien président du Tchad. N’est-ce pas là une incrimination directe de son ancien supérieur hiérarchique, Hissène Habré lui-même ?  Pourquoi n’a-t-il rien fait alors pour stopper de telles atrocités ou en punir les auteurs ?

Non, les vrais architectes de ces poursuites sont définitivement les victimes de Hissène Habré, que je représente, et qui luttent depuis si longtemps avec opiniâtreté et persévérance. C’est la décision de la Cour internationale de Justice (CIJ) que nul ne peut remettre en cause qui est venue récompenser ce travail. Si le Sénégal a ainsi été condamné en juillet 2012 par la plus haute cour du système des Nations unies, c’est parce que Hissène Habré vit depuis 22 ans au Sénégal sans avoir été jugé ou extradé.  La CIJ, faut-il le rappeler, a ordonné au Sénégal de juger Hissène Habré « sans autre délai » à défaut de l’extrader.

Accuser le nouveau gouvernement sénégalais de partialité relève de la mauvaise foi. Le Sénégal n’a  qu’une seule obligation : juger ou extrader les accusés criminels qui se trouvent  sur son territoire. Rien de plus. La juridiction des Chambres africaines, grâce à sa composition internationale et son application du droit international, correspond aux injonctions de la Cour de justice de la CEDEAO, saisie par Hissène Habré lui-même, et selon lesquelles le procès devrait se dérouler dans le cadre d’une « procédure spéciale ad hoc à caractère international ».

La défense de Hissène Habré veut nous convaincre que ses droits ne seront pas respectés. Nous voulons la justice, pas la vengeance. Nous ne voulons pas faire subir à Hissène Habré le même traitement que ses victimes ont enduré. C’est pour cette raison d’ailleurs que nous nous étions totalement  opposés à son expulsion vers le Tchad annoncée par le président Wade en juillet 2011. Fort heureusement, le Statut des Chambres extraordinaires garantit une application stricte des principes fondamentaux en matière de procès équitable : présomption d’innocence, droit d’interroger ou de faire interroger les témoins à charge et obtenir la comparution et l’interrogatoire des témoins à décharge, etc.

Les conseils de Hissène Habré s’inquiètent encore de la possibilité de mener à bien leur enquête au Tchad. Là encore, l’Union africaine a préparé un projet d’accord de coopération judiciaire entre le Tchad et le Sénégal qui obligera l’Etat tchadien à faciliter toute enquête et à assurer une protection effective de tout témoin sur son territoire, avant, pendant et après sa déposition. Le Sénégal et le Tchad devraient bientôt ratifier cet accord bilatéral.

Le gouvernement actuel du Sénégal vient donc de se conformer aux exigences du droit international. Les Chambres africaines extraordinaires constituent une réponse adéquate à la condamnation de la Cour internationale de Justice tout en respectant l’architecture imposée par la décision de la Cour de Justice de la CEDEAO et les standards internationaux. Pendant toutes ces années où Hissène Habré a vécu des jours paisibles, nous étions sûrs d’avoir raison, mais habitués à perdre. Avec la décision de la CIJ et la volonté du  Sénégal, nous commençons enfin à penser que  justice sera rendue. Quel espoir pour les victimes !

Jacqueline Moudeïna, Présidente de l’Association tchadienne pour la promotion et la défense des droits de l’Homme. Avocate des victimes du régime Habré depuis 2000, lauréate 2011 de Right Livelihood Award, appelé le « Prix Nobel alternatif ».


Aida Samb : Meilleur artiste féminin de l’Afrique de l’ouest en musique traditionnelle

Que du Bonheur pour AAida sambida Samb. Cette artiste à la voix exceptionnelle, révélation de cette année au Sénégal, vient de remporter le trophée du Meilleur artiste féminin de l’Afrique de l’ouest en musique traditionnelle aux Kora Awards avec bien sûr son clip Saraaba. Saraaba , un morceau qu’elle a repris du répertoire de son grand pére Samba Diabaré Samb qui a fini de marquer son territoire dans le secteur musical Sénégalais.

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« Le Cinéma Sénégalais ne se porte pas mal »

Moussa Sene Absa

Le cinéma sénégalais ne va pas si mal que ça. C’est du moins la conviction de Moussa Sène Absa. Le cinéaste s’est exprimé  à Nguékokh pense plutôt que les problèmes du Sénégal sont à chercher ailleurs que dans la production.

 

«Le cinéma n’est pas plombé. Il se porte pas mal. C’est la diffusion qui pose problème. Les films existent, mais on ne les voit pas. On empêche à la limite de les faire voir.» C’est l’avis exprimé, à Nguékokh, par Moussa Sène Absa. Le cinéaste assistait au lancement du Cinéclub de Nguékokh. Et Moussa Sène Absa ne manque pas d’arguments. Il explique : «Toutes les salles sont fermées et les télévisions ne jouent pas le jeu en montrant le film sénégalais.»

 

Parlant de ce qu’aucun qualifie de léthargie du secteur cinématographique au Sénégal, Moussa Sène Absa poursuit et regrette : «C’est rare de tomber sur un film africain sur le câble. Pourtant, on a des films hindous, américains, français sur toutes les chaînes du monde.» Et de s’interroger alors : «Où sont les films africains ?» «C’est à nous de montrer nos films qui ont obtenu tous les prix, partout dans le monde.» Aussi le cinéaste rappelle-t-il les grandes reconnaissances obtenues au festival de Carthage, avec le film de Moussa Touré ou encore les œuvres d’Alain Gomis, William Mbaye… Pourtant, dit-il, «ce n’est pas quelque chose de nouveau. Que ce soit Sembène, Djibril Diop Mambety, Félix Samba Ndiaye, Dionson Traoré, Ababacar Samb Maharam, Ben Diogoye Bèye, ils ont tous marqué le cinéma pas seulement de ce continent, mais ce sont des films qui existent partout dans le monde sauf au Sénégal».

 

A en croire Moussa Sène Absa, le Sénégal a eu les premiers films en Afrique et ses cinéastes ont toujours été des pionniers dans le métier. «Il est grand temps que notre public se reconnaisse dans notre cinéma et aille voir nos films. Mais il faut des endroits pour les voir. Je pense qu’il faut retourner à la base pour changer cette mentalité», a soutenu le cinéaste. Selon lui, il faut rééduquer le Sénégalais afin de le réconcilier avec le cinéma. «Il faut qu’on rende le cinéma disponible et qu’il soit visible pour que quand on va quelque part et qu’on parle de Madame brouette, Tableau ferraille, Hyène ou Un amour d’enfant, les gens sachent de quoi on parle», dit-il. Parce que, poursuit Moussa Sène Absa, «on ne peut pas aimer ce qu’on ne connaît pas, ce qu’on ne voit pas».

 

«Actuellement, il y a des jeunes qui n’ont jamais été dans une salle de cinéma. C’est inadmissible, parce que le cinéma fait partie de notre patrimoine, de notre culture. Nous sommes une société d’images, même nos langues sénégalaises sont très imagées», a-t-il encore expliqué. Ce qui lui fait dire qu’il faut que les Sénégalais aient l’habitude de voir des films sénégalais. De son avis, cela doit faire partie de leur cursus initiatique. «Il faut qu’on apprenne à nos jeunes que le cinéma fait partie de notre culture et que c’est un moyen formidable d’éducation. Dans les écoles, les collèges, les lycées, et dans les universités, il faut qu’il y ait des cinémathèques, pour donner à notre cinématographie des possibilités de se développer.»

 

Et pour ce faire, Moussa Sène Absa appelle les municipalités à se doter d’endroits où les jeunes peuvent regarder tous les films sénégalais. «Souvent les cinéastes sénégalais ne peuvent pas travailler dans les meilleures conditions comme nos voisins du Burkina Faso, du Maroc et de la Tunisie», s’est-il désolé.

 

LUCILE AICHATOU


le diabete et moi: 5 ans déja »

23 février 2012 en  plein monitoring des médias  durant la campagne présidentielle au Sénégal. J’ai  senti l’envie d’uriner, uriner à chaque deux minutes. J’avais aussi très soif, il m’arrivait de boire cinq litres d’eau en moins de deux heures d’horloges.je me sentais très fatiguée, fatiguée de faire des vas et viens entre mon bureau et les toilettes et entre mon   bureau et la fontaine d’eau. Une semaine passée, je commençais à maigrir. Je commençais à avoir des vertiges, les yeux flous, j’urinais comme « un fleuve » ;  au moindre effort j’étais fatiguée. Là, j’ai senti qu’il faillait que j’aille voir un médecin. Ce médecin m’a prescrit des analyses à faire. Deux jours après j’ai su que j’étais diabétique avec trois grammes de sucre dans le sang. Ce jour, était un déclic pour moi, je me voyais déjà être amputée des pieds, être maigre et même devenir  folle. J’ai pleuré, ma famille aussi. Mais après deux jours de réflexion positive sur cette maladie, je me suis dit que je n’étais pas la seule à souffrir de cette pathologie. Selon les informations prises au centre « Mark Sankalé » de l’hôpital Abass Ndaw seul centre spécialisé dans  le traitement du diabète au Sénégal est passé de deux cent à ses débuts  à vingt milles dossiers de malades. Le rythme de progression de cette maladie au sein de la population sénégalaise est de deux milles cas par an.

Apres ces informations, j’etais soulagée car il y a centre spécialisé pour le traitement de cette maladie. Le seul problème  que beaucoup de diabétiques rencontrent c’est la cherté des médicaments, le prix dépend du nombre de grammes de sucre contenu dans le sang et le type de diabète qu’a la  personne.

En cinq ans beaucoup de choses ont changés, je suis devenir maman et je ne vis plus au Sénégal. Etre Mère te motive sur plusieurs choses, car mon objectif c’est d’accompagner ma progéniture ….. Ce que j’ai remarqué en  tant que mère diabétique c’est que à l’accouchement on a tendance d’ avoir de gros bébé.

Une mauvaise expérience de mon accouchement :

lorsqu’on t’annonce que tu es diabétique ,on pense souvent qu’on ne peux plus avoir des enfants . Ma grossesse à été une surprise mais tellement précieuse car étant resté un bon bout de temps sans jamais tomber enceinte , j’ai eu un très bon suivi , un suivi régulier car il fallait surveiller . Mon accouchement a été tout autre, césarisée j’ai souffert de ma cicatrisation . Déjà la plaie de ma césarienne s’etait infectée avec un abcès de 8cm , que les sages femmes n’ont pas décelé , ces dernières a chaque fois que je leur disais que je sentais un poids dans mon ventre , elles répliquaient par : Non ,c’est ton utérus ………..MDR

Mon Gynécologue  (je lui doit beaucoup ), après observation que je n’arrivais pas après 2 semaines à me redresser me fit une échographie qui détecta la présence d’un abcès sur la plaie de mon opération …………… abcès percé et  la plaie  m’ont pris 4 mois avant de cicatriser . Ces mois étaient comme un cauchemar pour moi , car à chaque fois que j’allais en clinique on m’annonçait que la plaie ne s’est pas cicatrisée et qu’ils  trouvaient ça bisard ………… Mon obstétricien ,lui commençait à stresser de mon cas ,il alla même jusqu’à me poser des questions de savoir : hein Mme ,il n’y a pas des femmes qui te veulent du mal…………… J’en riais car étant très positive.

Diabétiques , refuser le stress et le sédentarisme 

je vous conseille de ne pas accepter le stress dans votre vie , n’accepter pas que les gens vous stressent , mieux vaux les mettre de côté à l’oubliette que de mettre votre vie en danger . Le stress n’est pas recommander pour nous les diabétiques . Lorsqu’on est atteint de cette maladie ,beaucoup d’autres maux surgissent : tension ,asthme , troubles de la vison ……….

Faites des activités physiques , bougez ,faites de la marche  ,dansez , prenez la  vie du bon côtè ………. la sédentarité nous tue à petit feu.

je connais l’histoire d’une amie , lorsqu’elle a su qu’elle est diabétique ,elle s’est découragée en laissant toutes activités , deux années après , dans cette sédentarité,elle a perdu la vue et a des plaies au pieds dont la suite tout le monde connait …………………

Différence entre diabétiques Africains  et ceux des pays développés :

j’ai été bien au Sénegal ,qui a un centre spécialisé pour les diabétiques  ( le centre Marc Sankalé)  oû les médicaments sont subventionnés et je félicite cette prouesse . Mais il devrait  y avoir plus de suivi et plus de centre dans chaque région du Sénegal. Chaque diabétique devrait recevoir une subvention pour assurer son besoin alimentaire , le sucre diabétique est cher , on doit respecter une alimentation saine avec beaucoup de protéines , moins de gras , on doit consommer des fruits et porter des chaussures adaptées. le glucomètre bien qu’étant subventionné ,devrait être gratuit . Au Sénégal il faut débourser 1000 frc pour faire un test à la pharmacie , ce montant devrait être la somme modique pour se procurer son glucomètre et ses bandelettes.

Au Portugal par exemple ,pour 1 EURO tu reçois une carte d’identité de personnes atteintes du diabète ,cette dernière te permet de recevoir gratuitement dans toutes les pharmacies ton kid testeur.

Au Canada ,oû je réside depuis plus d’une année, j’admets qu’il m’ai fallu un mois pour avoir un rendez vous avez un diabétologue endocrinologue mais le traitement est gratuit et certains  médicaments sont à moitié subventionnés ,d’autres gratuits. Les seringues sont gratuites et différentes de celles que j’avais au Sénégal. Quand j’ai montré au médecin ma seringue, il m’a regardé les yeux tous ouvert  en me disant:     Mais votre seringues fait peur ,mais vous vous vous torturez .

Certes il y a des stylo pour insuline au Sénégal mais au prix qu’il est vendu mieux vaux acheter les seringues de 100 frc.

On peut vivre avec le diabète durant plusieurs années sans complication , mais il faut beaucoup d’effort et de moyens . Pourvu que d’ici quelques années qu’on puisse trouver un remède pour une guérison totale .

https://https://www.recette-pour-diabetique.com


Immigration clandestine : pourquoi je veux aller en mer

Depuis quelques temps le phénomène de l’immigration clandestine a pris de l’ampleur en Afrique, au Sénégal en particulier. Beaucoup de gens s’y aventurent  à la quête d’une vie meilleure.

Je me pose souvent ces questions : dans quelle condition vivent ces jeunes ?  pourquoi décident- ils de s’aventurer en mer à leur risque et péril ?

Les réponses viennent toutes seules surtout quand tu vis presque dans la même situation qu’eux. Dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27 octobre, juste après la fête de la tabaski, deux pirogues remplies de candidats à l’immigration clandestine ont chaviré au large d’une ville portuaire du Nord-Est du Maroc. Il y a eu 72 morts parmi eux  31 sénégalais dont trois filles.

Je me rappelle, il y a deux jours, un ami et camarade de classe est venu me voir. Il me disait que chaque matin, il a de la peine à prendre le petit déjeuner car à trente ans c’est toujours sa mère qui débourse de l’argent pour. De ce fait, il quitte très tôt chez lui et ne revient que le soir. Combien de jeunes vivent pareille situation ? Combien de jeunes étudiants diplômés sont au chômage, ces derniers ont du mal à se payer le petit déjeuner malgré leur niveau d’étude. Ils ont honte à un certain âge de dépendre encore des parents.

Les jeunes ont tenté de faire beaucoup de choses, du petit métier moyennement rémunéré, mais hélas ils ne parviennent pas à racoler les fins du mois. Un terrible problème qui touche les jeunes diplômés mais aussi les jeunes pêcheurs.

Kayar, Thiaroye, M’Bour  toutes ces cités côtières ont perdus beaucoup de leur progéniture. Une progéniture qui rêvait d’une vie meilleure, d’une vie saine pour leurs parents.

Tous ces rêves se sont brisés et les cœurs des parents blessés car la majorité de ces candidats à l’immigration ne reviennent jamais.

Lucile Aichatou N’DIAYE

 

 

 

 

 


Remaniement du gouvernement Sénégalais

En six mois à la  tête du gouvernement du sénégal , Macky  Sall fait son premier remaniement. Remaniement guidé par le souci « d’efficacité et d’efficience » selon le premier ministre du Sénégal Monsieur Abdoul M’baye. Voici la liste des nominés

 

Madame Aminata TOURE, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux ;

 

Madame Awa Marie COLL SECK, Ministre de la Santé et de l’Action sociale ;

 

Monsieur Pathé SECK, Ministre de l’Intérieur ;

 

Monsieur Mankeur NDIAYE, Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur ;

 

Monsieur Amadou KANE, Ministre de l’Economie et des Finances ;

 

Monsieur Thierno Alassane SALL, Ministre des Infrastructures et des Transports ;

 

Monsieur Youssou NDOUR, Ministre du Tourisme et des Loisirs ;

 

Madame Mariama SARR, Ministre de la Femme, de l’Enfance et de l’Entreprenariat féminin ;

 

Monsieur Abdoul Aziz MBAYE, Ministre de la Culture ;

 

Monsieur Cheikh Mamadou Abiboulaye DIEYE, Ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique ;

 

Monsieur Serigne Mbaye THIAM, Ministre de l’Education nationale ;

 

Monsieur Abdoulaye BALDE, Ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural ;

 

Madame Arame NDOYE, Ministre de l’Aménagement du Territoire et des Collectivités locales ;

Monsieur El Hadji Malick GAKOU, Ministre du Commerce, de l’Industrie et du Secteur informel ;

 

Madame Aminata MBENGUE NDIAYE, Ministre de l’Elevage ;

 

Monsieur Pape DIOUF, Ministre de la Pêche et des Affaires maritimes ;

 

Monsieur Aly Ngouille NDIAYE, Ministre de l’Energie et des Mines ;

 

Monsieur Benoît SAMBOU, Ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Promotion des Valeurs civiques

 

Monsieur Abdou Latif COULIBALY, Ministre de la Promotion de la Bonne Gouvernance, Porte-parole du Gouvernement ;

 

Monsieur Mbagnick NDIAYE, Ministre des Sports ;

 

Madame Khoudia MBAYE, Ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat ;

 

Monsieur Mary Teuw NIANE, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ;

 

Monsieur Haydar El ALI, Ministre de l’Environnement et du Développement durable ;

 

Monsieur Mansour SY, Ministre de la Fonction publique, du Travail et des Relations avec les Institutions ;

 

Monsieur Oumar GUEYE, Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement ;

 

Monsieur Mamadou TALLA, Ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Artisanat ;

 

Monsieur Khadim DIOP, Ministre de la Restructuration et de l’Aménagement des Zones d’inondation

 

Monsieur Abdoulaye Daouda DIALLO, Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances, chargé du Budget ;

 

Madame Seynabou GAYE TOURE, Ministre déléguée auprès du Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur, chargée des Sénégalais de l’Extérieur.


Dis-moi quelle jeunesse tu as, je te dirai quel pays tu seras !!!!!!

Je ne reconnais plus la jeunesse de mon pays !!!!!!!!!

Durant toute cette journée, j’ai eu une boule à travers la gorge. Le Sénégal est un pays de droit, tout acte  de vandalisme mérite jugement. Un marabout reste un marabout,  mais de surcroit un citoyen. Je respecte tous les fidèles des  marabouts. Mais ce qui s’est passé aujourd’hui me laisse perplexe, je suis restée bouche cousue. Je suis étonnée de l’avenir de cette jeunesse Sénégalaise.

Les « thiantakounes » (disciples du marabout) voulant une liberté provisoire de leur guide  ont mis depuis vendredi le pays à feu. Le bilan est lourd avec  cent vingt sept véhicules saccagés, et trois personnes blessées. Des gens qui sont loin d’être mêlés à cette histoire de libération ou de marabout. Ils ont posés des actes de barbarismes. Comment peuvent –ils se comporter ainsi ?

Ce qui inquiète beaucoup de jeunes dotés de conscience et de foi  c’est que toute une génération est entrain d’être détournée de la voie correcte de  l’Islam.

Quand j’entends certains avocats plaider en faveur de ces disciples, je me désole !!!!!!!!!

Au nom de quel Dieu, l’Etat peut permettre à ces jeunes de se placer aux alentours d’une prison ? Selon moi, ces derniers ne devraient même pas avoir l’audace  de s’y placer, jusqu’à même  manifester.

A la place de l’indépendance, les jeunes disciples ont eu libre cour, de casser sur touts ceux qui bougent. Notez bien que la place de l’indépendance se trouve à quelques pas du palais de la république.

Selon le député Serigne Khadim Thioune, fils du marabout « il n’a rien à voir dans les faits déplorables qui se sont produits ce matin en ville. Il n’a demandé à  aucuns disciples de faire des casses ou du vandalisme. Cela ne fait pas partie de nos habitudes encore moins de celles de notre guide » s’est-il défendu.

Le bien est devenu le mal et  le mal est remplace par le bien. Ma société devrait éduquer sa jeunesse si elle veuille que le lendemain du Sénégal soit assuré !!!!!

 


25ième anniversaire de la mort de Thomas Sankara célébré ce lundi

La journée commémorant le 25ième anniversaire de l’assassinat du défunt Président burkinabé, Thomas Sankara, aura lieu ce lundi. Au Sénégal, le maître d’œuvre de cette célébration est le CACSUP/Sénégal (Centre Africain de Complémentarité Scolaire Universitaire et de Promotion). Selon son Président, M.Demba Moussa Dembélé : « A l’instar de tous les panafricanistes du monde, nous allons célébrer l’anniversaire de la mort de Thomas Sankara lâchement assassiné par la France avec comme exécutant le Président Blaise Compaoré. L’homme était parmi les premiers à déplorer les manœuvres de la Françafrique qui consiste à nous maintenir dans la servitude, l’état de dépendance. Les manifestations de cette année se dérouleront au centre de Bopp où des conférences-débat sur la vie et l’œuvre de l’homme révolutionnaire, le nazisme monétaire de la France rythmeront l’événement », a souligné M. Dembélé.

 

Rappelons que le Président Thomas Sankara né le 21 Décembre 1949, militant de la cause africaine et anti-impérialiste, a dirigé le Burkina Faso (Pays des hommes intègres) de 1983 à 1987 avant d’être assassiné dans un coup d’Etat, la même année.